Les Sud-Coréens, lignes de vie d’un peuple par Frédéric Ojardias

27 novembre 2017
Les Sud-Coréens, lignes de vie d’un peuple par Frédéric Ojardias

Le 2 novembre dernier, je vous avais parlé de la sortie d’un livre, “Les Sud-Coréens, lignes de vie d’un peuple » écrit par Frédéric Ojardias, journaliste à Radio France Internationale, La Croix & Mediapart.
Edition Ateliers Henry Dougier, au prix de 14 euros.

Les Sud-Coréens, lignes de vie d’un peuple : le résumé

Ce livre nous offre une série de portraits de 22 sud-coréens.
Une enquête qui a pour but d’en apprendre plus sur la population sud-coréenne : leurs difficultés, leurs valeurs, leurs projets … etc.

5 chapitres sont à découvrir dans cet ouvrage :

– Etre coréen, l’identité en mouvement
– La modernité et le vertige des vies ultraconnectées
– La Corée au prix des coréens
– Spiritualités coréennes, le grand brassage religieux
– Le bouillonnement artistique, support du nouveau « soft power » coréen

Ce qui m’a plu à travers ce livre ce sont : les thématiques et les portraits surprenants.
On apprend beaucoup sur la vie en Corée, Frédéric Ojardias a su poser les bonnes questions et mettre en valeur des portraits parfois très touchants.
J’applaudis son travail, car ce livre est une mine d’or !

Pour vous donner encore plus envie d’acheter ce livre, je vous propose trois portraits que j’ai découvert dans ce livre.
Je me suis permise de citer des passages du livre que j’ai mis entre guillemets. J’ai sélectionné certains passages dans lesquels j’ai beaucoup appris notamment en ce qui concerne : le marché du travail en Corée, la place des femmes dans la société coréenne, le système journalistique en Corée qui subit beaucoup de pressions du gouvernement, et les politiques écologiques mises en place à Séoul.

PORTRAIT #1 : Park Won-soon, le maire de Séoul !

Premier chapitre, rencontre avec le maire Park Won-soon qui aborde divers sujets, à savoir : sa proximité avec ses citoyens et l’écologie.

Des politiques écologiques ont été mises en œuvre dans la ville de Séoul, notamment pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il a ainsi lancé une initiative visant à réduire la consommation d’énergie, «1,7 millions de foyers participent à un programme d’économie d’énergie : par exemple, si vous prenez les transports en commun plutôt que la voiture, vous êtes récompensé par des chèques cadeaux utilisables sur les marchés traditionnels. »

C’est également un maire qui est proche de ses citoyens, car il se sert de ses réseaux sociaux pour communiquer directement avec eux.
Dans le livre, il indique : « un étudiant m’a écrit pour se plaindre de ne pas trouver de taxis après minuit, quand les transports en commun cessent de circuler. C’est comme cela que nous avons créé un système de bus de nuit ».

Portrait #2 : Choi Seung-ho, journaliste

Choi Seung-ho est un journaliste d’investigation très célèbre en Corée du Sud.
Dans cet ouvrage, il dénonce le problème qui frappe le système médiatique sud-coréen. En effet selon un classement établi par l’ONG américaine Freedom House « La presse sud-coréenne n’est que partiellement libre ».

Choi Seung-ho déclare « si vous travaillez pour un média public, les pressions viennent principalement du gouvernement. Si vous appartenez à un média privé, elles viennent des conglomérats » ; « par exemple les chaebols peuvent se servir de leur force de frappe pour punir tout article jugé trop critique ».

La conséquence c’est que les journalistes en Corée n’ont pas une bonne réputation, souvent accusés d’être aux ordres des puissants et facilement corruptibles. En Corée on les surnomme « Kiraegi », contradiction de « journaliste » et « de poubelle ».

Selon Choi Seung-ho « Cette situation s’est envenimée après le Naufrage du Sewol, lorsque tous les médias avaient dit que tous les passagers avaient été sauvés, une information fausse ! Le gouvernement a tardé à secourir les victimes, et la majorité des passagers sont morts.”

Portrait #3 Kim Bo-sun, co- PDG d’Asiance, une « agence digitale »

Kim Bo-sun constate un changement dans la nouvelle génération au niveau du marché de l’emploi.
Selon elle « Ils ne cherchent pas en priorité à se faire embaucher par un chaebol mais privilégient la qualité du travail, l’écoute de leur patron, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Les nouvelles générations ne veulent pas devenir les soldats des conglomérats »

Un autre sujet, celui des femmes au travail. A travers cet ouvrage KimBo-sun parle de son expérience de femme qui travaille en Corée.
Il faut savoir qu’à peine la moitié des Sud-coréennes travaillent et se heurtent très vite à un plafond de verre épais.
« Et dans le monde des nouvelles technologies, on voit aujourd’hui de plus en plus de femmes entrepreneuses. » souligne-t-elle.

Où vous procurer le livre ?

Le livre est disponible à la FNAC, AMAZON et certaines librairies.

N’hésitez surtout pas à vous procurer ce livre pour Noël ! Je vous propose également un autre livre à découvrir, il s’agit de “Croquis de Corée”, un guide illustré sur la culture coréenne.

    2 Comments

  • Julia
    7 janvier 2018
    Reply

    Je l’ai acheté j’ai hâte de le lire maintenant ! Merci pour la découverte.

    • K-Phenomen
      7 janvier 2018
      Reply

      🙂

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