Jong-no Samgyetang, une adresse mettant en avant le Samgyetang à Paris.

Ce week-end, c’était le Sambok, les 3 jours les plus chauds en Corée du Sud. Une croyance populaire laisse entendre qu’il faut contrôler la chaleur par la chaleur. Du coup, malgré l’été et ses fortes températures, les Coréens vont manger des plats particulièrement chauds durant cette période.

Un de ces plats les plus populaires est le Samgyetang. Nous nous devions d’en manger. Nous avons donc testé celui du Jong-no Samgyetang, dont c’est la spécialité, situé dans le 13ème arrondissement de Paris.

Qu’est-ce que le Samgyetang ?

Le samgyetang est une soupe de poulet au ginseng. Elle est faite à base d’un jeune poulet ou coquelet farci avec du riz gluant et cuit avec un bouillon de ginseng coréen, de graines de jujube séchées, de l’ail et du gingembre, jusqu’à ce que la soupe prenne une couleur blanche.

Comme le dit le professeur Yoon Soon-ja, chef de l’Institut de la Cuisine Traditionnelle Coréenne :

C’est «un plat qui a des vertus énergisantes… Il est très bon pour les personnes qui transpirent facilement ou qui ont des problèmes de digestion. »

En effet, « le ginseng accélère le métabolisme du corps et permet de récupérer de la fatigue. L’ail agit comme un tonique et la jujube protège l’estomac et prévient l’anémie. »

Jong-no Samgyetang : Le lieu

Le restaurant a ouvert à la fin du mois de mars. Il est situé près du métro Gobelin. La devanture est très simple, discrète et peu visible. Le restaurant est plutôt petit, avec une décoration intérieure sobre, dans des tons noir, blanc et beige. L’ambiance est plutôt calme et le service plutôt timide et réservé.

Jong-no Samgyetang : La carte

Le restaurant propose 3 types de samgyetang différents : un classique , un spécial Jong-no et un aux haricots. Les prix vont de 18 à 20 euros.

Il propose également du poulet frit, soit nature, soit à la sauce soja, soit pimenté, au prix de 10 euros.

On peut aussi trouver un bibimbap au tofu, du râgout de tofu, et du bulgogi, tous à 15 euros.

Ainsi que des galettes soit de courgette, soit de feuilles d’ail avec du calamar, des concombres et des carottes, soit de ciboulette avec du calamar, des crevettes, du piment et de l’œuf. Les prix vont de 13 euros à 16 euros.

Le midi, il est possible de prendre un dochilak à emporter pour 11 euros, composé de riz, de bœuf mariné, de poulet frit, de kimchi, de radis et de légumes variés.

Il peut y avoir des plats du jour en fonction des périodes. En ce moment, vous pouvez trouver un sauté de poulet piquant (bul dakgalbi) et une salade de poulet.

Je recommande :

Le samgyetang du Jongno. La différence avec le classique, est le bouillon, qui est clair. Ayant gouté les deux, j’ai une préférence pour celui-ci car je l’ai trouvé plus parfumé, plus subtil et moins salé. Ce bouillon est un délice. Le goût du poulet ne diffère pas trop. D’ailleurs, le poulet du samgyetang est une viande que beaucoup peuvent trouver fade.

Par contre, j’ai eu un réel coup de cœur pour la farce de riz gluant et de jujube, peu salée et très goûtue. Le restaurant propose une petite poubelle pour y mettre les os de poulet. Toutefois, même si la chair est tendre et se découpe facilement, il faut être plutôt habile pour manger ce plat avec des baguettes et une cuillère.

Autre coup de cœur, le poulet frit. J’ai pu goûter les 3 versions et elles sont bien réussies, un régal. La friture est hyper croustillante et pas grasse. Les morceaux sont plutôt gros et sans os. La version pimentée est assez épicée mais pas trop. Cependant,  vous n’aurez que 5-6 morceaux pour 10 euros.

J’ai également testé le plat du moment, le sauté de poulet piquant. Ce plat porte bien son nom « bul dakgalbi », car « bul » signifie feu et c’est ce que ma gorge a vécu. Nous avons dû demander un bol de riz en plus car ce n’est pas servi avec. Malgré la sensation de chaleur piquante, le poulet est bon. Avec un peu plus de fromage et du riz, cela serait sûrement meilleur.

Son adresse :

23 boulevard de Port Royal

75013 Paris.

Ouvert du lundi au samedi de 12h-14h et 19h-22h.

Instagram :

@jongno_samgyetang_a_paris

Et vous ? Avez-vous déjà mangé du samgyetang ?